dimanche 25 mars 2012

I'm a better person when you're around.

Tu me fais vibrer, tu me fais sourire, tu me rends belle, tu me fais espérer, tu me fais rire. Tu es l'unique personne qui sait me calmer, qui sait me parler, qui sait m'écouter. Tu es le premier homme qui m'offre des fleurs, qui cherche à me combler, qui me séduit au quotidien. Tu es le premier qui me glisse des mots doux à l'oreille, qui voit les choses comme moi, avec qui je n'ai aucun tabou. Tu n'as pas peur de moi, tu n'as pas peur de nous, de nous voir loin ensemble, de t'engager. Tu es quelqu'un de bien. Tu es la personne la plus importante à mes yeux. Je t'aime tellement, je t'aime plus que tout. Et même si j'ai du mal à me voir dans l'avenir.. J'en vois un, avec toi.

Love photos.

lundi 19 mars 2012

Give me some hope.

Je me sens souvent seule, vide. J'ai peur, j'ai du mal à voir mon avenir. Je sais déjà que c'est dur quand on est équilibré de le visualiser... Mais moi, je suis incapable de choisir une voie, de me booster. Je suis cloîtrée, enfermée dans la terreur. Je ne suis même plus capable de sortir seule, de téléphoner, de rêver. Je suis même pas apte à bosser, ni même à suivre des cours, qu'est-ce que je vais pouvoir faire de ma vie? Je devrais rester comme ça, sur mon lit, à ne rien foutre? A pleurer et espérer qu'un jour je puisse sortir de là? Je veux vivre, je veux sourire, je veux une chance pour mon avenir. Mais pourquoi, mais POURQUOI ce n'est pas qu'une question de volonté? Pourquoi mon cerveau est malade comme ça? Je tourne le problème dans chaque sens dans ma tête: du temps, une thérapie, des médicaments.. Ok, super, c'est vachement concret, tout ça. Je sais juste que c'est long, et que je vais devoir tout reprendre à zéro en septembre avec un autre psy, et que je ne veux plus ressembler à un zombie.

Comment je peux voir ma vie avec ce que j'ai? Avec ces accès de colères, de violence, ces gestes incontrôlables qui peuvent partir au quart de tour sans que je le contrôle.. Je pourrais blesser quelqu'un, voir pire. Comment je pourrais avoir un travail? Des enfants? Comment je pourrais être prise au sérieux? Comment je pourrais enfin être reconnue autrement que par malade? Ca me fait peur. Je veux juste me sortir de là, mais c'est tellement abstrait. Je ne vois pas de changements, j'ai souvent l'impression de m'enfoncer. J'aimerais juste un peu d'espoir, un peu de réussite, un peu de chance. Je voudrais être normale, et pouvoir faire des tâches quotidienne sans frôler le malaise. J'aimerais tout simplement vivre, respirer, me détendre. Parce que pour le moment, j'étouffe. J'étouffe dans mon propre corps, ma propre tête.

Moi, miaou.

dimanche 11 mars 2012

Nice to meet you.

Je suis agoraphobe, misanthrope sur les bords. C'est pas nouveau. Petit à petit, ça se prononce et devient de plus en plus présent. Mais au fond, il me reste encore certaines choses qui me permettent de lutter contre mes envies de m'enfermer chez moi jusqu'à mes derniers jours. Dans ces choses là, il y a les rencontres réelles de ces quelques personnes croisées par hasard sur la toile. Ce ne sont pas de simples pseudos, à la base le principe est simple.. On partage nos pensées, sentiments, nos anecdotes sous couvert d'anonymat, puis les liens se tissent, on s'attache.. les coordonnées s'échangent et on commence à les imaginer, leurs voix, leurs mimiques, leurs rires. Ces simples personnes deviennent nos amies. Et puis vient le temps où la rencontre commence à pointer son nez, qu'on en parle timidement puis sûrement, que c'est envisageable et qu'une date est fixée. Les billets de train sont pris, plus qu'à patienter. Et là, mélange de stress, d'excitation, de curiosité. Mille questions fusent, mais surtout: comment ça va se passer?

Nous étions dix filles à Paris, ce dix mars. Venant des quatre coins de la France pour marquer le coup. Je suis arrivée avec deux copines de la bande dont une venant du même train et de la même région que moi. Les premières sur place. Café et chocolat pris, au Starbucks, station les Halles, point de rendez-vous. Tout le monde finit par arriver. J'essaie de dissimuler mes crises d'angoisse habituelles derrière mes sourires et du bavardage. On rigole, on échange nos premiers sourires complices, on commence à immortaliser les moments qui passent à travers des photos. On a chacun notre style, notre accent, notre caractère. Nos tailles, nos couleurs de cheveux, de yeux, de peau, divergent. Et pourtant l'entente et la complicité se ressentent. Le sentiment qui en ressort est étrange, je me sens à l'aise comme si j'étais parmi des amis de longue date, je n'ai pas peur d'elles, je ne me méfie pas. Le temps passe si vite quand on se sent à notre place, quand on passe de bons moments avec des gens qui en valent la peine. Et c'est en partant qu'on sait que ça se reproduira, qu'il faut qu'on se revoit, qu'on les aime. Oui, ça  s'est bien passé. Bien mieux que dans mon imaginaire. Une journée.. une journée à refaire, car hier, j'étais quand même bien.

Notre itinéraire à Paris en trois photos.



vendredi 9 mars 2012

Love makes me beautiful.

Nous, complices.

J'ai toujours cru au coup de foudre, à l'amour, au bien, au mariage, au prince charmant, malgré tout ce que l'on peut dire à ces sujets. Naïve? Oh non, je ne pense pas, j'ai vécu de telles choses que je reste les pieds sur terre. Rêveuse, sûrement. J'y crois. Je suis une amoureuse, une romantique, une passionnée. J'ai toujours attendu LA personne, c'est ce à quoi j'aspire. Je l'ai rencontré. Oui, le prince charmant existe. Après plusieurs déceptions, d'investissements en vain, de souffrances, je l'ai trouvé. Je n'ai jamais revu mes exigences à la baisse. Peut-être parce que après tout, un prince charmant pour moi n'a pas zéro défauts, n'est pas impeccable, c'est juste quelqu'un qui nous correspond. Je ne place pas la barre si haute, je ne vis plus à travers les Disney. Mon amoureux a des défauts, oh oui. Il est têtu, perfectionniste, râleur sans s'en rendre compte. Il ronfle, me fait trop à manger. Il est un peu naïf aussi, et fainéant. Parfois il oublie le temps sur ses jeux. Mais, oui, quel poids ont ses défauts face à ses qualités nombreuses? Face à sa vision de l'avenir, de l'amour, et du couple qui correspond en tout point avec la mienne? Rien, ça le rend juste humain, parfait à sa manière. 

Je l'aime, je l'aime à m'en faire péter le coeur, je suis heureuse d'être celle qu'il a choisi, de lui rendre la pareille, de le respecter, de vivre avec lui. On ne peut réellement expliquer pourquoi on aime quelqu'un mais on peut se rendre compte de toutes ses attentions. Je suis heureuse d'avoir quelqu'un qui me supporte et m'épaule dans ma maladie et mes projets chaque jours. Heureuse d'être avec quelqu'un qui m'offre des roses sans raisons, qui me déclare ses sentiments au creux de l'oreille, qui me couvrent de petits mots doux et de bisous, qui me respecte. On dit que les hommes n'écoutent pas les femmes, quand je vois ma moitié, je dis faux. Il m'écoute comme personne ne pourrait le faire. Et on rit ensemble, à gorge déployée. On se soutient, on se taquine, on s'engueule, on se comprend, on s'aime. C'est mon soutien, mon pilier. Je ne dirai pas que je suis rien sans lui même si c'est le cas, mais juste que j'espère que notre histoire ne cesse pas. Lénaïc, je t'aime.

Mon amoureux.

dimanche 4 mars 2012

Nightmare.

Quatre heures du matin, insomnie. Encore et encore. Je commence à saturer de tout ces symptômes dû à mon trouble du comportement. J'hésite à prendre un médicament, mais le dégoût de ressembler à un zombie et de me lever à dix-sept heures demain m'en empêche. Les nuits sont calmes, toujours, et pourtant, dans ma tête, les pensées tourbillonnent sans répit. C'est un labyrinthe sans fin de réflexions et de jugements. C'est fou comme mon esprit lutte entre deux parties distinctes: la confiance en soi, le mépris de soi. J'ai une opinion tellement instable de moi. Je suis sûre que j'ai confiance en moi dans le fond, mais pourtant... Et pourtant, je ne me fais pas prier pour m'insulter, pour me trouver laide et grosse, pour me trouver inutile. Eternellement prise entre deux feux. Ca me ronge à l'intérieur.. comme si mes propres pensées sculptaient ces jugements au cuter sur la peau. Ca me rend dingue un peu plus chaque jours. Je ne contrôle plus rien, je subis. Ce n'est pas un caprice. Je souffre et je le cache derrière un sourire ou un silence au quotidien.

But I'm alive.